Quelques personnages…
La famille LE BEL : 4 générations d’industriels…
Antoine Le Bel (date inconnue – 1788) intervient dans la succession de La Sablonnière et devient définitivement l’unique propriétaire en 1769.
Le second, Marie Joseph Achille, construit en 1805 une grande demeure « le château Le Bel » puis une ferme attenante au château.
Louis Frédéric Achille (1807-1867) étudie à l’école des Mines de Saint-Etienne et seconde son père à partir de 1829.
En 1879, Joseph Achille, le quatrième de la génération, introduit le premier forage mécanique, ce qui permet de découvrir des gisements d’huile légère accompagnée de gaz. Fondateur de la chimie organique moderne, il était avant tout un scientifique de renommée mondiale. Membre de l’Académie des Sciences il enseigne à Paris. L’Institut de chimie «Le Bel» de l’Université de Strasbourg rappelle cette personnalité.
Quatre générations de Le Bel vont développer l’exploitation pétrolière. Parallèlement à cette industrie ils s’adonnent également à l’agriculture, pour s’assurer de rentrées diversifiées.
J.B. Boussingault (1802-1887)
Élève de l’Ecole des Mines de St-Etienne, il prend la direction des mines de lignite et d’asphalte de Lobsann de 1820 à 1822. Il se lie d’amitié avec Marie Joseph Le Bel. Après une expédition scientifique en Amérique du Sud, il épouse en 1835 Adèle Le Bel et mène ses recherches de chimie agricole dans le grand domaine de Pechelbronn. Ses conclusions sont la base de la chimie agricole moderne.
Paul de Chambrier (1866 – 1937)
Suisse d’origine, Paul de Chambrier a été engagé dès sa sortie de l’Ecole Polytechnique de Zurich en 1892 comme chimiste aux mines de Pechelbronn. Il devient directeur général, poste qu’il conservera jusqu’en 1918. On lui doit l’extraction du pétrole brut par puits et galeries de mine, ce qui a permis l’expansion de l’entreprise alsacienne.
Le vendeur de graisse «D’r Karichschmiermann »
Ce vendeur ambulant sillonnait les routes de l’Outre-Forêt de village en village en poussant sa brouette, chargée d’un fût en bois rempli de graisse. Cette graisse noire provenant de la raffinerie de Pechelbronn était utilisée pour lubrifier les essieux des charrettes. Le peintre Louis Philippe Kamm a immortalisé en 1928 le vendeur de graisse, «Karichschmiermann» Louis Hebting (1854-1933).
Avec le temps, Louis Hebting devient une figure symbolique de l’Outre Forêt…